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Événement

Exposition Visages du vendredi 23 au dimanche 1er juin
Exposition Visages du vendredi 23 au dimanche 1er juin

Exposition Visages du vendredi 23 au dimanche 1er juin

ouvert de 10h à 18h les samedis et dimanches, sur RDV en semaine. Joël Abouzit, Lucie Bonhomme, Bernard Cathelin, Béatrice Chabot, Pierre-Luc Granjon, Élisabeth Jury, Alain Roth, Grzegorz Szczerba, Magali Taragonnet, Pauline Trotereau

Date et lieu

23 mai 2025, 18:30

RempART, 9 Bd Quiot, 26300 Alixan, France

Détails de l'événement

Vernissage le 23 mai à 18h30


Joël Abouzit

Joël est un artiste plasticien libre. Son atelier s’ouvre directement sur l’avenue de Romans à Valence, une chance pour provoquer des échanges avec les passants sur ses dessins, peintures et sculptures en vitrine. Ces belles rencontres l’enthousiasment.

Du crayon au métal, il ne met pas de frontière entre le dessin, la peinture et la sculpture. Il modèle des portraits, des regards et cherche à aller au-delà des simples traits anatomiques en créant du mouvement et des vibrations avec une gestuelle spontanée. La condition humaine est le fil conducteur de ses créations artistiques. Son intention est de provoquer des interactions avec le public en présentant un travail sur les malheureux de la rue, les migrants, pour que l’instant d’une exposition et peut-être au-delà, les personnes en marge de la société sortent de l’indifférence et de l’oubli.


 

Lucie Bonhomme

Études d‘art appliqués. Un univers où la disparition des peuples devient le miroir de nos propres existences ; faisant écho à l’idée de survie, de fragilité et de préservation des ressources vitales face à un monde mercantile. Questionnements sur la force de l’humain, la femme, la résilience pour se relever. “l’art est un acte de résistance” (Deleuze).

 

Béatrice Chabot

Béatrice manie depuis l'enfance lignes, couleurs, matières. Curieuse et touche à tout, elle explore et se forme à de nombreuses techniques pour jeter son dévolu sur l'argile en 2006, ce qui marquera le démarrage de son travail approfondi sur le portrait, et l'ouverture de son atelier au public.

Alors, couleurs, pinceaux ou autres matériaux prennent très souvent le relais de la terre, mais quel que soit le médium choisi, chaque création est vécue tour à tour comme un moment d'introspection ou une belle rencontre. Car l'humain est pour elle un thème inépuisable : ce qui se cache derrière chaque visage, chaque regard, chaque posture ou mouvement du corps la fascine.

Béatrice cherche à capter l'instant et rendre perceptible l'inconscient. À sonder l'âme et l'intimité du modèle afin de nous traduire ses émotions, pour ensuite les souligner, les magnifier et surtout les offrir au spectateur... car c'est à celui-ci de laisser la force le pénétrer pour que, même lorsque la parole est absente, l'autre puisse venir à lui.

 

Pierre-Luc Granjon

Réalisateur et scénariste de films d’animation notamment avec Folimage, Pierre-Luc met parfois la main à l’argile, comme s’il venait figer les personnages animés qui peuplent ses films (Léo, Les 4 saisons de Léon, Le Loup Blanc, Petit Escapade, Les Bottes de la Nuit…).


 

Élisabeth Roux-Jury

Curieuse de rencontrer l’imaginaire des autres et collectionneuse passionnée, je suis devenue créatrice à 39 ans. Ma démarche artistique est assez simple. Il me vient un thème sur lequel je vais souvent faire des recherches. Le thème va induire le support et le médium que je vais utiliser va s’imposer comme une évidence. Si je ne connais pas la technique, je l’étudie.

Présenter ces portraits venus du passé c’est leur faire traverser le temps et arriver dans le présent avec la couleur. Quel que soit leur visage, leurs traits, leur expression, ils sont légitimes à être là et à représenter leur lignée et ceux qui les ont oubliés.

Les voilà dans la lumière si loin, si proches, si familiers, rebaptisés par mes soins. Peut-être allez-vous croiser le souvenir d’un de vos Ancêtres ?


 

Alain Roth

J’aime les gens ! Tous ces visages croisés au quotidien ne se ressemblent pas du tout. Je fais toujours attention à ce que les personnes me voient les photographier et j’aime qu’ils me donnent à moi un regard complice ou pas, et en retour j’apprécie que les visiteurs des expositions croisent ces yeux vivants.

En gros, je fais de la photographie pour raconter des histoires, bel exemple que cette petite fille avec sa casquette Poulidor vissée sur le crâne et sa moue de perdante.


 

Grzegorz Szczerba

Le visage est un peu comme un panneau de signalisation avec plein de nuances subtiles. Il inspire, charme, facilite la communication. C’est un sujet facile à manier et à interpréter.

Dans mon histoire, tout s'est déroulé comme prévu, je faisais des tableaux avec des visages que j'ai habillé de diverses émotions avec quelques accessoires d'accompagnement pour créer l'ambiance.

J'étais le maître de la création dans ce domaine et je pouvais décider de tout. Mais après un certain temps, ce n'est plus moi qui décidais comment peindre, mais c’est la peinture qui dictait la direction à prendre.


 

Magali Taragonnet

De la rouille, comme matière première de mes sculptures, pour sa texture, sa couleur et ce qu'elle représente, le temps qui passe. Du bois, du tissu, de la terre, des objets perdus, récupérés, cabossés, pour leur matière, leur vécu, leur histoire. Un prince borgne arbore sa coiffe ciseaux, un pêcheur de déchets navigue sur un océan sec, une sauvageonne muette protège son oiseau poumon, une amazone sur son char bestiole, brave les éléments.

Tout un monde silencieux, servile ou solidaire, faible ou fort, victime ou bourreau, témoin d’un présent tumultueux et d’un passé enfoui, mais toujours traité avec humour et dérision.


 

Pauline Trotereau

Mime de formation initiale, Pauline s'est par la suite, tournée vers la restauration de tableaux. C'est par l'étude et la copie de tableaux de maîtres anciens que va naître en elle l'envie de créer à son tour. Fascinée par les techniques picturales du passé, elle en adopte les glacis pour apporter profondeur et unité à l’œuvre, rendre les couleurs plus vibrantes, flouter les contours…

Dans cette série de portraits à l'huile les visages sont volontairement méconnaissables. En effet, dès lors que l'on retire les contours d'un visage, il est beaucoup plus difficile de l'identifier. Les personnages, enchâssés dans de gros cadres en bois dont les craquelures témoignent du passage du temps, semblent nous épier depuis toujours. Les cadres, loin d'être de simples bordures, font partie intégrante des "portraits". Les personnages sont isolés. Ils se toisent. Ils se défient, se comparent et soupèsent leur propre réalité.

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