Événement


Exposition Vagabondages du vendredi 13 au dimanche 22 juin
ouvert de 10h à 18h les samedis et dimanches, sur RDV en semaine. Laurence Allart, Jérémie Bonamant Teboul, Sylvie Clément, Sophie Durand, Alexandre Gué, Jean-Bernard Lassara, Maryse Lebastard, Florence Moniquet, Alain Roth
Date et lieu
13 juin 2025, 18:30
RempART, 9 Bd Quiot, 26300 Alixan, France
Détails de l'événement
Vernissage le 13 juin à 18h30

Laurence Allart
Son œuvre gravite beaucoup autour de la féminité. Elle n’y est pas seulement “au cœur de”, passive et auto centrée. Elle incarne la Vie et l’Histoire, se déplace dans le Temps, l’Espace, nos Sociétés et nos Cultures.
Ce faisant, cette contemplation de ce qui vous est proposé est une porte d’entrée vers des réflexions beaucoup plus profondes et engagées sociologiquement, notamment la Condition de la Femme.

Jérémie Bonamant Teboul
Mon travail artistique ne se fait pas en atelier, mais au contact du monde. Durant mes différents voyages, je me suis glissé le temps d'un regard ou d'une nuit dans l'intimité d'un peuple, d'une culture, d'une famille. Qu’adviendrait-il de l’humanité si les différences qui font sa richesse venaient à s’effacer ? J'ai ressenti le besoin de vivre ces expériences par le dessin et la peinture. Mieux l'observer, mieux la comprendre, mais surtout la partager une fois de retour chez moi.
J’ai envie que mes carnets du Maroc sentent les épices du souk et des vielles ruelles, que les gens aient envie de toucher, de sentir mes carnets comme s’ils se trouvaient sur le lieu de la scène.
Lors des expositions, j’ai fait le choix de présenter sur une table mes carnets sortis de mon sac à dos plutôt que des toiles. A la fois pour être en lien avec la philosophie du carnet sur le vif et de l'expérience vécue, car ils la racontent de façon chronologique, mais aussi pour ouvrir l’art à l’appréciation du public, loin des diktats des institutions et des différentes écoles. J’aime désacraliser l’objet créé dont on apprécie les marques du voyage et les traces des intempéries, qu’on l’imagine ayant circulé de mains en mains dans la famille de la personne croquée. Ne dit-on pas que "la couleur est plus forte que le langage"?

Sylvie Clément
Les objets ayant vécu et la nature m’inspirent, ceux d’ici mais aussi ceux que je découvre lorsque je voyage…
J’y glane des émotions que je tente de vous faire partager ; mais aussi des morceaux de nature pour les réinvestir ensuite dans mes “jardins secrets”… je nomme par ce terme, des compositions miniatures dans lesquelles il convient d’entrer pour en voir toute la grandeur.

Sophie Durand
Son truc, c’est d’abord le papier. Son grain, son épaisseur, sa taille, sa couleur. Son odeur peut-être.
Et puis il y a ses outils. Fins, épais, en poils, en plume, souples, doux ou rêches. Ils prolongent sa main, son bras, sa tête. Et les matières, colorées, brillantes, légères, pigments broyés avec de l’œuf, encres de calligraphe… Et enfin son univers, fait de couleurs vaporeuses qui se superposent ou s’accompagnent, de touches d’or ou de poudre d’argent, d’écrits mystérieux et poétiques… Des séries qui ne sont pas des clones, mais les ondes d’un même élan. Des invitations à un ailleurs plein de grâce et de rêve, de possibles à explorer, de vie se cherchant dans l’équilibre et la douceur. Elle, c’est Sophie.

Alexandre Gué
Depuis plus de 25 ans, je suis animé par une passion insatiable pour les voyages et la découverte.
À 18 ans, je partais seul, avec quelques appareils photos jetables…
Maintenant, nous voyageons en famille et les appareils jetables ont été remplacés depuis bien longtemps par un boitier reflex, des objectifs… etc.
Les moyens et les conditions ont évolué, mais l’envie reste la même : capturer une situation, une ambiance, une émotion, une vision personnelle du monde.

Jean-Bernard Lassara
Au travers d'images tantôt abstraites, tantôt hyper-réalistes, à mi-chemin entre le manga et la peinture réaliste, Jean-Bernard expose ses estampes photographiques captées au fil des saisons à Honshu et Hokkaido. Confronté à un monde en accéléré, qu'il fixe le temps d'une respiration, il traduit l'exquise quintessence d'un dépaysement contagieux.

Maryse Lebastard
Mon travail de sculpteure céramiste a évolué au fil des années, non pas dans le sens où il s'améliore, non !
Mais simplement parce qu'il exprime au plus juste toutes les pensées idéologiques que je porte depuis que je suis enfant. Nous sommes toujours dans le “Vivant”, dans le rapport du respect de l'Univers et de tout ce qui le compose. Depuis mes “animaux tendresse”, très poétiques, qui suggéraient des contes pour enfants, j'ai glissé vers ces “Déesses de l'Univers” qui nous délivrent un message sur l'écologie avec bienveillance et sagesse.
Quant à mes peintures, elles ressemblent à des feux d'artifice. Je pose au départ un panel de couleurs. Je les restructure ensuite, je sédimente quelques points, je laisse des empreintes, des symboles, des vestiges de textures. Ce sont mes rites bariolés. La couche de peinture du dessus laisse deviner son passé. Mes toiles sont griffées, poncées, trouées. Je suis à la fois maçon et architecte.

Florence Moniquet
Invitation au voyage. Être sensible à l'air du temps. Laisser passer les courants de l'histoire. Je me laisse traverser. Sans but à atteindre : le trajet me propose des opportunités.
Je m'y engouffre et trace des chemins de rencontres. Être patiente. Attendre. Suspendre, étirer le temps : celui que je me donne ne me permet pas de tout englober. Je choisis d’insister…transmettre un angle singulier.
Je me tourne vers ce monde du travail, ces invisibles, à la marge des sociétés. Je choisis les regards inexpressifs et profonds, égarés vers un ailleurs, dans l’oubli de leur être pris par la tâche répétitive, signé par leur corps.
J'insiste encore. Parfois la profondeur, l'obscurité d’un regard s’offre, intime partage d'instants fugaces, quelque chose se vit, se donne… quoi exactement je n'en sais rien. Je photographie en pointillé. La chance est d'en savoir le moins possible, la langue est manquante, les repères chancellent.
Laisser une trace, conjurer la transparence…

Alain Roth
Chaque fois que je voyage, je m’amuse à faire MA CARTE POSTALE, celle qui n’existe pas, que personne n’a pensé à faire. J’aime bien sûr les superbes photographies des revues Géo ou celles des guides touristiques qui vous vendent du rêve sur papier glaçé…
Moi, je fais des images qui n’ont que l’ambition de surprendre, de raconter “une autre histoire”… et éventuellement d'amener le visiteur à se poser la question : où est-ce ?