EXPOSITION · Les atypiques du vendredi 10 au dimanche 19 octobre
vernissage à 18h30 puis, ouvert de 10h à 18h les samedis et dimanches, sur RDV en semaine. Pascale Bernard-Lacour, Mathieu Esclassan, Elisabeth Gratacap, Kinton, Ernest Pignon-Ernest, Anne Poupard, Gilles Rhode, Alain Roth.
10 oct. 2025, 18:30
> Vernissage

Pascale Bernard-Lacour
Mon travail a toujours été porté par un besoin irrépressible de toucher et de ressentir la matière, quelle qu’elle soit. D’où une certaine forme d’éclectisme qui me fait passer aisément du façonnage de la terre à la taille de la pierre en passant par l’illustration ou le volume en carton.
Aucunes limites de matériaux ni de dimensions. J’aime travailler en grand et pourtant, le détail est important. Touche à tout ? Sans doute. Ma passion, c’est de créer, inventer, imaginer. Avec chaque matériau, une expression nouvelle.
http://www.pascalebernardlacour.com


Mathieu Esclassan
Je suis un artiste plasticien travaillant le dessin, le volume et la peinture.
Formé au travail du bois à l’école Boulle, puis au modèle vivant aux ateliers des beaux arts de Paris, mes œuvres abordent de manière récurrente la notion de fragilité chez l’être humain.
Les personnages imaginaires ou sculptures abstraites nous placent face aux parts d’intime et d’indicible qui nous constituent chacun.
http://www.mathieuesclassan.com
instagram : mathieu_esclassan


Elisabeth Gratacap
J’arpente les coins et les recoins des rues, les marchés aux puces, les brocantes, les vide-greniers.
Je récupère, je glane, je choisis des objets, petits restes insolites ou familiers, rares ou anodins, précieux ou ordinaires. Ensuite, dans mon atelier parisien, j’imagine et crée d’énigmatiques coléoptères, lépidoptères et autres insectes que j’invite à mon étonnant bal entomologique.


instagram : elisabeth.gratacap

Kinton
Plasticien, travailleur du sens. Avec des bas-reliefs, peintures, sculptures de toutes sortes et objets interactifs, l’artiste propose une réflexion humoristique, poétique ou critique sur la société et ses humains. Chaque œuvre propose des jeux de sens entre aspect plastique et titre, selon divers registres visuels, sonores ou tactiles, pour la jubilation interprétative du visiteur.


Ernest Pignon-Ernest
En 1976, il a travaillé avec les syndicats pour faire reconnaître les maladies professionnelles, ces violences invisibles, lentes qui rongent les corps… Belle occasion d’exposer son travail avec la CGT au Grand Palais à Paris qui ne les avait pas invités. J’ai fait un reportage photographique en échange d’une de ses sérigraphies.
En dessinant, il ne s’agit pas tant de représenter que de rendre présent. Au point que cette action, en quelque sorte libertaire, s’apparente à une effraction, à un surgissement qui articule les références les plus précises avec l’approche la plus subjective, la plus intuitive, capable de saisir comme à bras le corps, par grands pans de mémoire ou d’histoire, ce qui d’ordinaire ne peut être capté.
Là réside la singularité radicale de celui qui est reconnu, à juste titre, mais parfois assez confusément, pour avoir été l’initiateur du « street art ».
instagram : ernestpignon

Anne Poupard
Je suis une voyageuse immobile, mes voyages imaginaires, poétiques et graphiques je les fais au travers des livres de ma bibliothèque et je visite ces pays où je n’irai jamais en Afrique, Asie, Orient.
Mon atelier est mon bateau, mon train, mon avion pour visiter les confins de mon imagination.
J’utilise la technique du collage, les encres. Je travaille particulièrement la calligraphie et le graphisme. Je mêle les papiers peints et la force poétique des images. Et je magnifie mes textes et ceux de mes amis poètes.

instagram : anne.poupard

Gilles Rhode
Collection de timbres géants à l'effigie de Personnes de la rue ou de la contre-culture.
Personnages qui n'ont aucune chance de retrouver leur tronche collée sur une enveloppe.
Peintures acryliques sur toile marouflée sur contre-plaqué découpé.


Alain Roth
J’aime surprendre avec mes photographies tout en racontant des histoires. J’ai réalisé un reportage sur le site de stockage d’hydrocarbures de La Souterraine (23) avant son complet démantèlement.
Au cahier des charges… “Laisser un BEAU souvenir du site”. J’étais donc libre… Atypiques, inattendues et insolites pour le personnel administratif resté sur place, je me suis attardé sur ces détails que l’œil ne voit que s’il est curieux.

