EXPOSITION · La nature morte du vendredi 12 au dimanche 21 septembre

Véronique Bossan

Je suis fascinée par la beauté des fruits et légumes qui poussent autour de moi. Leurs formes, leurs couleurs et leurs textures racontent une histoire simple et puissante. Sur la toile je les mets en scène pour révéler leur élégance dans un mouvement de vie. Les peindre, c’est prolonger ce dialogue avec la nature. Issu de la campagne Drômoise, j’ai grandi au rythme des saisons et du travail de la terre.

Mes parents, agriculteurs, m’ont transmis l’amour de la nature. Le potager familial est une source d’équilibre et d’inspiration. Je puise dans ces racines pour créer des œuvres qui célèbrent le vivant et cette harmonie fragile entre nous et la nature. Depuis 25 ans, je m’attache à capturer cette connexion profonde. Entre terre et pigments, mon travail artistique s’ancre dans cette histoire.

Christian Cance

Je suis captivé par l’entrecroisement des formes, comme si elles étaient légèrement transparentes, comme si la lumière les traversait.

Quelques feuilles d’automne contre le soleil, une tasse devant une théière, et le tracé de la rencontre des silhouettes m’apparaît, le contour abstrait des intersections surgit. Le désir de le représenter s’impose. La nature morte et l’infini de ses combinaisons d’objets, imprévues ou agencées, m’invitent à cette recherche ludique.

Martine Fenouil

J’ai découvert l’aquarelle en flânant à Lyon, au marché des créateurs, devant les tableaux de Claude Lenoir, Vincent Jeannerot, Marc Folly. J’ai été tout de suite émerveillée par le potentiel de ce médium, sa richesse, sa diversité de méthode et d’approche.

Alors, j’ai osé l’aventure, celle qui demande patience, audace, pratique et prise de risques.

Tout me touche : maîtrise du geste et du pinceau, apprentissage des couleurs, leur mélange et superposition, compréhension du papier et de l’eau. Tout ce côté aléatoire est surprenant, obligeant adaptation et humilité. Le chemin est encore long, mais ô combien passionnant.

Joseph-Paul Messina

Depuis des années, j’observe mon environnement et détaille les jeux d’ombre et de lumière qui donnent vie aux objets. Mon regard consiste à ne pas prendre le monde tel qu’il nous est immédiatement donné, mais à chercher les contrastes et les oppositions qui font le réel.

C’est ce partage d’émotions qui me guide vers mes crayons, et je dessine les objets, drapés, natures mortes et autres scènes de la vie de façon hyperréaliste.

Saly Mollon

Passionnée par la peinture, mes recherches m'ont amenée à articuler dans une même œuvre, l'art figuratif à l'expression abstraite. Attirée par le mouvement, j'ai pu traduire mes compositions de «natures mortes» par des courbes et des obliques. Parfois aussi par des collections méthodiques de fruits et d'objets en séries rythmés de verticales et d'horizontales où la couleur a le maître mot à travers le clair-obscur étayé par les points de fuite. Mon objectif est de donner vie à une «nature morte».

Jean-Michel Peretti

Juriste de formation, j’ai conservé de mes études, rigueur et patience afin de tenter d'apporter du réalisme dans mon travail. Progressivement, je suis passé de l’aquarelle à l’huile afin d'amplifier les effets de clair-obscur. Évitant les artifices, je reste attaché à la tradition antique et poétique d'un monde tranquille et immobile. Par ma peinture, j'essaie de porter un message bienfaisant et une certaine spiritualité.

Alain Roth

Depuis de nombreuses années, JE CHINE… nostalgique d’un passé probablement, rejetant l’ère du tout plastique assurément. J’ai redécouvert la photographie de studio pendant la terrible pandémie, coincé comme tout le monde. Avec mes natures mortes, je me suis plongé dans l’univers de la cuisine avec fruits et légumes et pas que… à la manière des peintures des siècles derniers de Rubens, Snijders, Oudry ou encore Desportes, Weenix ou Chardin…

Je me suis aussi amusé à mettre en scène les personnages chinés pour mes filles… à cheval entre la photographie et la peinture… avec un accent mis sur la lumière et un grain particulier.