Événement


Exposition d'artistes de Fort d'Art du vendredi 9 au dimanche 18 mai
Daniel Bouquet, Anne-Marie Chion, Michel Cornu, Lise Golomb, Gérard Lyonnet, Yves Ogier, Martine Revol, Krysztina Zugor
Date et lieu
09 mai 2025, 18:30
RempART, 9 Bd Quiot, 26300 Alixan, France
Détails de l'événement
Vernissage le 9 mai à 18h30

Daniel Bouquet
Les couleurs et les formes sont deux éléments essentiels du langage photographique. Elles sont par ailleurs le plus souvent intimement liées. Leur assemblage peut être complexe, conduisant l’observateur à s’interroger sur la nature de ce qu’il voit. Il peut au contraire être d’une austère simplicité, et nous laisser perplexe devant l’émotion que peut susciter en nous l’évidence d’une image… La série présentée ici se veut représentative de ces différentes façons de construire une photo, et de la capacité de ces images à débusquer l’abstraction dans le réel.

Anne-Marie Chion
J'essaie dans mes tableaux de transcrire mon rapport à la nature la rendant à la fois différente et mystérieuse en suggérant une invitation au rêve.

Michel Cornu
Je suis inspiré par la campagne lyonnaise, l'atmosphère et les brumes du Rhône.
Arrivé dans la Drôme en 2000, j'y affectionne tout de suite les paysages du matin et du soir, la neige, ses vapeurs brumeuses qui estompent la campagne environnante aux effets lumineux d'une rare sensibilité.

Lise Golomb
Je crée au fur et à mesure, dans le plaisir de toucher les tissus, les rêver ensemble, poser, déplacer, superposer, tâtonner, essayer... J'invente, je m'amuse, je cherche, parfois je trouve, puis je fignole, longuement. Tout est cousu à la main, à partir de matériaux recyclés.

Gérard Lyonnet
Orfèvre de formation, j'ai pu intégrer l'enseignement technique pour enseigner le métal d'art, puis les arts appliqués. À la retraite, depuis quelques années je me suis remis à la peinture, d'abord avec des collages, puis des variations autour du paysage. Le choix pour ce travail de mettre en œuvre des formats différents apporte des rendus et une attitude adaptés à chaque circonstance. Les spatules, papiers et chiffons sont des outils réducteurs du réalisme des détails et contribuent à l'expression finale.

Yves Ogier
Je développe une peinture figurative pourtant toujours en équilibre à la frontière du réel et de l’imaginaire. Mon intention n’est pas de transposer photographiquement un paysage, mais de transmettre une ambiance, une impression.

Martine Revol
Ma grand-mère aimait les fleurs, la peinture. Je débordais d’émotions, pas de mots pour dire.
Elle m’a offert les pinceaux, le dessin, la couleur… Pour raconter, chanter, crier, hurler. Depuis, savoir écrire ne me suffit pas, je la remercie de tout cœur.

Alain Roth
Dans les années 1970, étudiant aux Beaux-Arts de Paris, j’ai dû pratiquer sérieusement la photographie comme pigiste pour financer mes études… La destruction des Halles de Baltard bâties au milieu du XIXe était un beau sujet de reportage. J'ai ainsi voulu rendre hommage à ce quartier grouillant si particulier de la capitale et à ses acteurs du quotidien, "Gueules d'atmosphère" chéries par Carné, Doisneau...

Krisztina Zugor
Je peins pour la liberté que cela me fait ressentir. « Il n’y a pas d’erreurs en peinture », c’est ce que ma professeure disait à l’institut d’art. Cette règle s’est ancrée dans ma manière de peindre. Elle m’a permis d’être libre, d’être distraite, de laisser mon pinceau voler sur les flots d’images et de couleurs qui apparaissaient dans ma tête. Si je reprends, si je change, si j’enlève, si je laisse, ce ne sont pas des erreurs, ce ne sont pas des ratures. C’est une foule d’images, d’émotions, de pensées ou bien l’évolution du cheminement des idées qui amènera à l’œuvre finie.